vendredi 30 novembre 2007

Cool Heure Béton 2006 vu par les DKP


Cool heure Béton, l'événement Musico-skato-Graffitesque d'Oloron organisé par l'Aso (association des skateurs oloronais présidée de main de maître par Fabien Reichert) dans l'oeil toujours aussi inspiré, de Demi Kiwi Production...

dimanche 25 novembre 2007

"Non à base élèves" : Non au fichage généralisé

Le collectif Pyrénées-Atlantiques « Non à base élèves » lance la campagne citoyenne de refus du logiciel base élèves.

Les conseils d’école et les conseils municipaux sont appelés à se prononcer. Les citoyens peuvent signer et faire signer la pétition départementale jointe.
Collectif Pyrénées-Atlantiques « Non à base élèves » : SNUipp-FSU, SGEN-Cfdt, CGT-Éduc’action ; FCPE, MRAP, Ligue des Droits de l’Homme Bayonne, Ligue des Droits de l’Homme Pau, Collectif anti-délation, Réseau Éducation Sans Frontières 64

Pour lire la pétition et la signer : cliquer Ici

lundi 19 novembre 2007

Jean Lassalle, le Tétu fait marche arrière

Jean Lassalle, député MoDem des Pyrénées-Atlantique, confie dans une interview exclusive à Têtu ses remords d'avoir signé l'«entente parlementaire» contre l'adoption des couples homosexuels.

Après la publication, du numéro 125 (septembre 2007), de la liste des députés qui ont signé ce document contre l'homoparentalité, et ont été réélus, Jean Lassalle a pris contact avec Têtu afin de préciser que, s'il a bien signé l'entente, il ne s'y reconnaît pas: «J'ai bien signé ce truc-là, il y a un an ou deux, nous explique-t-il. Si je m'en souviens bien, c'était sur la foi de copains de l'UDF. […] L'un d'eux, dont je préfère taire le nom, m'a dit: «Il faudrait que tu signes avec nous, c'est un truc humaniste pour l'éducation des enfants dans de bonnes conditions.» Sans me parler des homosexuels. J'ai été forcément d'accord avec ça. Je n'en veux pas vraiment à cet ami: avant tout, c'est moi qui ai fait une belle connerie.» Il admet: «je me désole d'être embringué dans cette histoire à dormir debout, qui ne me ressemble pas du tout

Contrairement au texte qu'il a signé, il se montre ouvert à l'homoparentalité: «S'agissant des enfants, ça ne me pose aucun problème qu'ils soient pris en charge par des personnes de même sexe qui vivent ensemble et qui s'aiment. […] Je ne vois pas pourquoi je sanctionnerais des gens qui s'aiment. Si la question de l'adoption par des parents homosexuels se pose, j'y suis favorable.» Il promet de prendre des mesures pour faire retirer son nom de la liste des signataires de l'entente parlementaire. On ignore si d'autres sénateurs ou députés ont ainsi signé ce texte, qui était à l'initiative de Jean-Marc Nesme (UMP) et de Pierre-Christophe Baguet (alors UDF comme Jean Lassalle, aujourd'hui UMP), sans savoir précisément de quoi il retournait. Jean Lassalle est en tout cas le seul à s'en être désolidarisé publiquement.

Source article : Ici
Lire l'intégralité de l'interview de Jean Lassalle dans Têtu n°127, actuellement en kiosques. (Info du 24 octobre 2007 par Paul Parant)

jeudi 15 novembre 2007

L’appel des 50 médecins contre la corruption

Cinquante généralistes écrivent une lettre à Nicolas Sarkozy le 31 /10/07 pour lui demander de lutter contre la corruption du corps médical.

Monsieur le Président, je vous écris car vous allez bientôt nous parler de santé.
La santé est mon métier, je suis médecin généraliste. Tout le monde vous assaille en espérant être épargné par les inévitables efforts financiers que vous allez sans doute annoncer à la fin du mois. Ce n’est pas mon propos, je gagne correctement ma vie. En tant que libéral, je peux m’adapter à l’augmentation de mes charges en travaillant plus pour gagner autant. Si je vous écris Monsieur le Président, c’est pour vous demander une chose simple, qui pourrait à la fois alléger les comptes de l’assurance maladie et faciliter l’exercice de mon métier. Je voudrais s’il vous plaît Monsieur le Président, que vous mettiez fin à la corruption banalisée du corps médical français. Le mot peut paraître fort, agressif, mais je n’en ai pas trouvé d’autre pour décrire notre situation. Permettre à l’industrie pharmaceutique de doubler ou tripler le salaire de nombreux confrères hospitaliers n’est pas acceptable dans une France moderne et juste. Pas plus que ne sont acceptables ces voyages organisés que l’on nomme pudiquement congrès ou symposium, et où les médecins sont invités gracieusement à écouter des orateurs rémunérés par leur voyagiste. Cela coûte très cher à l’assurance maladie et au contribuable ; cet argent vient de quelque part et surtout ces pratiques induisent des dépenses considérables en prescriptions inutiles ou d’un surcoût sans aucun intérêt pour la santé des patients. Vous le savez. Tout le monde le sait. Mais tout le monde essaye de se persuader que c’est normal, qu’il faut bien "se former" ; le président du conseil de l’ordre des médecins lui-même, dans une interview récente, expliquait que les visiteurs médicaux des laboratoires jouaient un rôle utile dans l’information des médecins. Dès sa formation à l’hôpital, le médecin est l’objet de toutes les attentions par les industriels qui assurent la logistique des réunions de service ou améliorent l’ordinaire des salles de garde. Après son parcours universitaire, le médecin continue a être formé cette fois-ci quasi exclusivement par l’industrie pharmaceutique, avec la bénédiction des autorités de tutelle. Tous les garde-fous mis en place ne sont que poudre aux yeux au pays de Tartuffe. Ma profession génère par ses seules prescriptions 30 milliards d’euros de dépenses, et elle est entièrement sous la coupe des principaux bénéficiaires de ces budgets. Monsieur le Président, dans tout autre domaine d’activité, une telle "interaction" ferait la une des journaux et remplirait les prétoires. En médecine, il n’en est rien car les acteurs de cette forfaiture ont trouvé une superbe parade sémantique : il suffit d’appeler "formation" toute action publicitaire destinée aux médecins, et dès que l’on parle de formation, tout devient possible. Je vous parlais de l’exercice de mon métier. Si vous saviez Monsieur le Président, comme il est difficile de travailler correctement tant l’information médicale et thérapeutique est faussée. Lorsque je parle à un de mes patients de l’intérêt modeste d’un dépistage ou d’un nouveau médicament coûteux, je suis contredit régulièrement dans les médias par des "leaders d’opinion" qui viennent en vanter les bienfaits. Ces médecins prestigieux ou médiatiques se gardent bien de déclarer à cette occasion leurs conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique, comme la loi les y oblige pourtant depuis 6 mois. Faire appliquer la loi, assurer la transparence de l’information... Tout cela ne coûterait pas cher, permettrait des économies, et redonnerait du courage à ceux dont l’exercice est guidé par la recherche de la qualité des soins et non celle du profit.
S’il vous plaît Monsieur le Président, faites taire ceux qui vous accusent de liens trop étroits avec les industriels du médicaments. Ces derniers font un noble métier, mais le mélange des genres est une erreur pour tous. Ils n’ont pas à intervenir dans la formation des médecins ni dans l’information du public. Qu’ils consacrent leur énergie et leurs budgets à la découverte de nouvelles molécules, et que les soins soient assurés par des médecins formés loin de toute influence inopportune. C’est à ce prix que notre pays continuera à pouvoir financer un système de santé efficace, solidaire, et économique.

Source article : Votre Santé
Médecins généralistes signataires dans le Département des Pyrénées Atlantiques : Didier Marion à Oloron Ste Marie, Hélène Baudry-Lamy à Damgan, Lionel Duisit à Montaut.

mercredi 14 novembre 2007

Lettre à l'éléphant de Romain Gary

Après la sortie l'an dernier des « pensements » de Laurent Caudine, l'association Le Grand Chardon Astobelarra va publier un second livre d'ici la fin de l'année. Il s'agira de la « Lettre à l'éléphant », texte de Romain Gary paru en mars 1968 dans « le Figaro littéraire ». Un texte écologique toujours d'actualité, que Laurent et ses collègues de l'association ont décidé de remettre au goût du jour, en édition bilingue euskara-français. « Dans un monde entièrement fait pour l'homme, il se pourrait bien qu'il n'y eût pas non plus place pour l'homme? ». Dans ce texte, Romain Gary dit avec force et de manière pressante à quel point sont liés dans cette société technicienne les droits de l'être humain et le droit à la vie de ce grand mammifère. « Aujourd'hui, plus que jamais, ce cri doit nous toucher et nous faire réfléchir, nous, Pyrénéens, au comportement que nous avons envers l'ours et d'autres animaux qui semblent parfois superflus, à l'ère des téléphones portables et des ordinateurs », explique Laurent, qui a remis sa casquette écologiste pour l'occasion. L'association met en vente par souscription ce petit livre magnifiquement illustré par Laure Gomez, jeune et talentueuse illustratrice souletine.

Pratique : Pour souscrire envoyer nom, prénom, adresse, courriel à l'adresse suivante : Le Grand Chardon Astobelarra, Maison Pastou, 64130 Moncayolle. Prix unitaire : 8 euros + 1 euro de frais de port. Adhésion à l'association : 5 euros. Le chèque à l'ordre de Le Grand Chardon-Astobelarra ne sera déposé en banque qu'après la parution, fin 2007.
Plus d'infos sur le site de Astobelarra : Ici
ou sur le blog de laurent caudine Ici

Source de l'article : Sud Ouest

lundi 12 novembre 2007

Nouvelles toutes fraîches du Kayak Postal



Retrouvez Jean Capdevielle et le Kayak-Postal : Ici

dimanche 11 novembre 2007

"Quand les murs tombent, l'identité nationale hors la loi" par E. Glissant et P. Chamoiseau

Texte de l'appel
"Les murs menacent tout le monde, de l¹un et l¹autre côté de leur obscurité. C¹est la relation à l¹Autre (à tout L¹Autre, dans ses présences animales, végétales, environnementales, culturelles et humaines) qui nous indique la partie la plus haute, la plus honorable, la plus enrichissante de nous-mêmes. Nous demandons que toute les forces humaines, d¹Afrique d¹Asie, des Amériques, d¹Europe, que tous les peuples sans États, tous les «Républicains», tous les tenants des «Droits de l¹Homme», que tous les artistes, toute autorité citoyenne ou de bonne volonté, élèvent par toutes les formes possibles, une protestation contre ce mur-ministère qui tente de nous accommoder au pire, de nous habituer à l¹insupportable, de nous faire fréquenter, en silence, jusqu¹au risque de la complicité, l¹inadmissible.
Tout le contraire de la beauté."

LES MURS. Une approche des hasards et de la nécessité de l’idée d’identité.
Un peuple ou un individu peuvent être attentifs au mouvement de leur identité, mais ne peuvent en décider par avance, au moyen de préceptes et de postulats. On ne saurait gérer un ministère de l’identité. Sinon la vie de la collectivité deviendrait une mécanique, son avenir aseptisé, rendu infertile par des régies fixes, comme dans une expérience de laboratoire. C’est que l’identité est d’abord un être-dans-le-monde, ainsi que disent les philosophes, un risque avant tout, qu’il faut courir, et qu’elle fournit ainsi au rapport avec l’Autre et avec ce monde, en même temps qu’elle résulte du rapport…
Sapiens est par définition un migrant, émigrant, immigrant. Il a essaimé comme cela, pris le monde comme cela et, comme cela, il a traversé les déserts et les neiges, les monts et les abîmes, quitté les famines pour suivre le boire et le manger. Il n’est frontière qu’on n’outrepasse. Cela se vérifie sur des millions d’années. Ce le sera jusqu’au bout (encore plus dans les bouleversements climatiques qui s’annoncent) et aucun de ces murs qui se dressent tout partout, sous des prétextes divers, hier à Berlin et aujourd’hui en Palestine ou dans le Sud des États-Unis, ou dans la législation des pays riches, ne saurait endiguer cette vérité simple : que le Tout-Monde est la maison de tous – Kay tout moune –, qu’il appartient à tous et que son équilibre passe par l’équilibre de tous…
Les murs qui se construisent aujourd’hui (au prétexte de terrorisme ou d’immigration sauvage ou de dieu préférable) ne se dressent pas entre des civilisations, des cultures ou des identités, mais entre des pauvretés et des surabondances, des ivresses opulentes mais inquiètes et des asphyxies sèches. Donc : entre des réalités qu’une politique mondiale, dotée des institutions adéquates saurait atténuer, voire résoudre.

Extrait du texte manifeste d'Edouard Glissant et Patrick Chamoiseau "Quant les murs tombent - L'identité nationale hors la loi"

mercredi 7 novembre 2007

Slam Aleikum...


Bruno Viougeas, Nicolas Vargas, Sebastien Tillous, Nicolas Loustalot, c'est Slam Aleikum, collectif d'un soir, ici et maintenant, lab'oratoire de l'improbable, tentative sans filet, anarchitecte syllabique, c'est des sons qui dessinnent des mots, c'est des mots qui peignent des sons, c'est un peu de sens, beaucoup de contre-sens, et surtout c'est un nous détective d'une po-éthique sans étiquette...

Voir un extrait sur le blog Décolorons en cliquant Ici

mardi 6 novembre 2007

Entretien de Francis Cha avec André Cazetien

André Cazetien à gauche, ci dessus.

"Non à l’ours, Non à André CAZETIEN" voilà ce que l’on pouvait lire à l’entrée de la vallée d’Ossau il y a quelques semaines. André CAZETIEN répond sans ambages dans un entretien sur Radio Oloron avec Francis CHA

Ecoutez l'entretien Ici
Pour en savoir plus sur André Cazetien, cliquer Ici

lundi 5 novembre 2007

Reportage sur le GFAM Lurra au Pays Basque

Le samedi 13 octobre, France 3 diffusait un reportage sur l’immobilier au Pays Basque dans l’émission La Voix est libre. Devant le ras-le-bol généralisé face à la flambée des prix immobiliers, la construction de logements sociaux est insuffisante sur la Côte. Dans l’intérieur des terres, des initiatives tentent de préserver les terres de la spéculation foncière : l’action du GFAM Lurra en est un bon exemple.

Voir le lien de l’émission (clic sur l’émission du 13 octobre) : Ici
Plus d'infos sur le GFAM : Ici

NB : “La ferme ” Kako ” à Ainharp de Jasmine (la bergère), et Fred (le berger) est une histoire en construction. Une histoire qui prend forme grâce à la participation individuelle et collective. Un mouvement solidaire a même été lancé par le GFAM Lurra pour l’achat des terres (2700 parts à 63€ doivent être réunies avant le 10 novembre 2007). Mais, pour en revenir à nos moutons, laissons parler Jasmine et Fred (sincères et touchants !).
” Il y a deux émissions que vous pouvez télécharger : Ici

vendredi 2 novembre 2007

Oloron sous vidéo surveillance ???

-La vidéosurveillance est une atteinte aux libertés individuelles et publiques
-Elle constitue un instrument technologique supplémentaire de contrôle social
-C'est un outil dangereux qui s'insère dans la dérive sécuritaire
-Elle permet le fichage associatif, politique, syndical
-Dangereuse aujourd'hui, elle peut être demain l'arme absolue d'un pouvoir totalitaire
-Elle s'attaque aux conséquences et non aux causes de la misère
-Elle sert à refouler les "indésirables" de cette ville
-Cette mesure est à replacer dans une logique d'urbanisme qui vise à aseptiser la ville
-C'est une mesure électoraliste et démagogique
-Les centaines de millions d'euros dépensés ici mériteraient sûrement d'être mieux utilisés.

Pour en savoir plus cliquer ci dessous :
-Non a Big Brother
-Souriez Info